Une défaite qui passe mal contre la France
Par Géry De Maet.
- Publié le 12-07-2018 à 21h08
Par Géry De Maet.
On parlera encore longtemps de la défaite jugée imméritée contre la France.
Tout comme en 1990, beaucoup n’ont jamais avalé le but de David Platt survenant à la dernière minute après deux tirs de Scifo sur le piquet.
Quatre ans plus tard, aux États-Unis, c’est un pénalty non sifflé sur Josip Weber qui envoya durablement l’arbitre Roethlisberger aux gémonies.
En 2002, est-il besoin de rappeler que le but refusé à Marc Wilmots face au Brésil a déclenché un nouveau scandale national ?
Et voici qu’aujourd’hui, certains accusent même la Fifa d’avoir tout fait pour qualifier la France à travers un arbitre à sa solde.
Bizarrement, lorsqu’il est question du Mexique en 1986, les mêmes se gardent bien de mentionner les deux buts largement entachés de hors-jeu contre l’Union soviétique.
De même que pour l’actuelle Coupe du Monde, on oublie que le Panama et la Tunisie n’étaient pas des foudres de guerre, que le Japon a été éliminé au forceps, le Brésil avec un brin de chance et que les choix tactiques en demi-finale n’étaient peut-être pas les meilleurs.
C’est dire que le chauvinisme et la mauvaise foi ne nous sont pas plus étrangers qu’à nos voisins. Pourquoi d’ailleurs serions-nous différents?
Saluons plutôt le fair-play des Anglais, dont la déception doit être aussi grande, eux qui n’ont plus été en finale depuis 1966. En espérant tout de même les battre samedi.